Le repos du Capitaine

Notre chef, vénéré Suzerain Caféine est en repos forcé. Un accident. Il sera donc absent quelques jours. Explications et conséquences.

La version officielle

Loin des conflits internes ravageant les Sept Couronnes, nous nous battions férocement contre le Khalasar rival sur le champ de bataille aride, non loin de Yunkai dans les terres du Sud Est.

C’est alors que j’ai vu notre Suzerain, notre Guide, Khal Caféine tomber au sol, avec sa tresse de guerrier Dothrakis de près de 3 mètres. Il était blessé.

"Rédac-chef, c'est savoir en imposer." Khal Caféine

Le sang de tout son peuple a cessé de bouillir l’espace d’un éternel instant, jusqu’à l’entendre hurler : « Je vais bien, pleutres, battez-vous sans moi et amenez-moi Kere ».

Je le savais dès lors, j’avais rendez-vous avec mon destin. Le Khal Caféine au sol, c’était à moi, son plus fidèle lieutenant, qu’allait incomber la lourde tâche d’emmener les guerriers à chevaux dans les batailles les plus sanglantes de la rédaction e-Sportive. Et j’allais assumer. Khal Kere, ça sonnait plutôt bien.

D’un pas déterminé avec mes bottes en peau de dragon taille 42 et ses petits scratchs (parce que les lacets, ce n’est pas si pratique que ça, quand on y réfléchi), je vins vers le corps géant de notre Héros de guerre.

Peinture rupestre du Dothraki Kere

Sans un mot, je m’abaissai vers lui et lui glissa à l’oreille ces simples mots : 

« Oui, Chef, j’accepte de te suppléer, j’accepte de continuer ton œuvre, j’accepte de conduire tes troupes, j’accepte de prendre les clefs de l’histoire entre mes mains valeureuses, j’accepte d’être le héros de chansons pendant les siècles à venir, j’accepte d’être le nouveau Khal. »

Il m’attrapa à la gorge et rugit : « Idiot, tu n’as pas encore la trempe d’un Khal, à la limite, tu peux être une Khaleesi. Ouais tiens, une Khaleesi, ça va me faire marrer. Et seulement le temps de quelques jours. »

J’étais stupéfait. « Moi une Khaleesi, mais ça craint. »

« C’est ton destin. Accepte ce rôle provisoire où je t’envoie à Port-Réal servir de cible mouvante aux Rois des Sept Couronnes, King BigB Baratheon 1er. »

« Bah Khaleesi, ça fera l’affaire, mais je ne me teins pas les cheveux en blond, faut pas déconner. Que dois-je faire, mon Khal ? Rédiger ? Corriger ? Mener les troupes ? »

« Non. Tu dois juste prévenir les rédacteurs que j’ai prévu d’engager dans le Khalasar, mais que je n’ai pas encore prévenus, qu’il ne faut pas s’inquiéter. Qu’ils restent prêts et armés. C’est tout. Pour le moment. »

Je laissai mon Khal se reposer, sous les rayons du soleil dominant Yunkai. Déjà quatre femmes Dothrakis s’attelaient autour de lui pour lui administrer les premiers soins.

Je partis en direction de mon destin, caressant frénétiquement le manche de mon Arakh, cette longue épée courbée qui ne me quittait jamais, perdu dans mes pensées : « Khaleesi… Mais je n’ai même plus de robe à me mettre. »

Toute la rédac derrière le Khal Caféine, le sous-Khal PoukPouk à gauche,
caché le sous-Khal Kere, et à droite le sous-Khal Fumble.

La version officieuse

Cette version se passe bien loin de l’univers de Game of Thrones et est un poil moins héroïque (quoi que…).

Notre bon Caféine a eu un accident de scooter hier soir.

Rassurez-vous, il va bien.

Néanmoins, il est hospitalisé pour soigner sa jambe et doit se reposer.

En attendant, certains futurs rédacteurs n'ont pas encore été contactés. Ne vous inquiétez pas. Vous le serez bientôt.

Caféine m’a chargé de piloter le vaisseau amiral en son absence. Mais rassurez-vous, jeunes candidats, futurs padawans, le juge de la Nouvelle Star sera rapidement de retour, et les articles vont continuer de pleuvoir en son absence

Vous pouvez toujours témoigner votre sympathie pour lui dans les commentaires de ce papier, mais ne vous inquiétez pas, on ne tombe pas un dinosaure comme Caféine aussi facilement.

Au nom de toute l’équipe, Chef, on te souhaite un bon rétablissement.

PS1 : Oui, j’ai mélangé moultes références dans ce papier.

PS2 : je vous laisse le choix de décider quelle version est véridique. Perso, j’ai un faible pour celle où je guerroie contre d’implacables ennemis, faisant danser mon Arakh, telle une valse sanglante et diabolique, sous les yeux amoureux de donzelles à la peau brune comme le sable d’Astapor.