« Toute chose a son commencement ». Pour les fans, la seconde édition d'Iron Squid débutait réellement vendredi dernier, dans une boutique Numericable. Cela sera également notre point de départ pour un grand dossier revenant sur un tournoi pas comme les autres, étalé sur plusieurs posts de blog cette semaine. Histoire de prolonger le plaisir.
On s’est tous levé avec cette même première pensée vendredi : Iron Squid incoming ! Je ne vous raconte pas la longueur de ma dernière journée de taf, loin des Coréens, des shoutcasters qui venaient d’atterrir, du Palais des Congrès, des derniers préparatifs et de l'installation de la scène. Mais heureusement, le temps fila, de 6 heures, lorsque le réveil sonna, jusqu’à 18 heures, le début de cette grande fête.
Alors que les répétitions battaient leur plein dans le Palais des Congrès, nous vous avions donné rendez-vous dans la boutique d'un de nos sponsors, Numericable, rue de Rivoli, avec la promesse d’une séance de dédicaces avec les joueurs coréens et les commentateurs. J’arrive en retard. Deux « dudes » comme dirait Pomf, me reconnaissent à la sortie du métro, station Saint Paul et me préviennent de ce qui m’attend. Dans un froid de canard, chargé comme un bourriquot, j'arrive devant une boutique assiégée. 40 mètres de queue, de nez glacés, mais une chaude ambiance et un pauvre vigile un peu perdu (« Mais ce ne sont que des joueurs oh ! »).
À l’intérieur, la boutique a mis les petits plats dans les grands. Bruno, le responsable des lieux, ainsi que deux charmantes demoiselles venues du siège de fournisseur d’accès, ont fait de la place, installés des tables pour la séance et même organisées un buffet sympa avec un petit toast au fromage à se taper le cul par terre.
Les joueurs sont là, assis, tranquillement, déjà à pied d’œuvre. Je les regarde depuis l’extérieur comme les fans, sur le cul. Bordel, il y a Life, NesTea, DRG et MKP dans la vitrine !
C’est mon acolyte du PodCraft, LeLfe, qui ouvre la porte aux personnes désireuses de rentrer dans la boutique. Un portier de premier choix.
Les joueurs sont souriants et visiblement ravis de rencontrer le public français.
Vous n’avez pas manqué d’humour, et pour ça, merci, car on a eu le droit à de sacrées photos. Les joueurs signent ainsi un magnifique tapis "boobs" qui les plie en deux de rire et pousse NesTea à vérifier le charme tactile avec ses index devant un Life en train de s’étouffer.
Le Géant Zerg signe ensuite une bouteille de soda portant son nom (du Nestea quoi).
Tout passe sous la plume de ces talents : PC, livres sur Starcraft, éditions du jeu, billets de train, cartons officiels de la séance, feuilles volantes, bouclier de marines en carton, artworks faits maison, torses velus (ah non, pas ça).
Kaoru gère la séance à distance, et attend fébrilement les commentateurs.
Madame NesTea est à l’écart, plongée dans son smartphone. Je peux déjà vous le dire, les Coréens et leurs téléphones m’ont fait relativiser de manière drastique l'impression d’être accro au miens.
Dehors, il fait de plus en plus froid, mais vous gardez la pêche. Pour une vidéo, Plax vous fait hurler dans la rue. Votre caisse de résonance aurait fait dérailler le métro le plus proche.
Fatigués et affamés, les joueurs s’arrêtent vers 20h30. La répétition des commentateurs a pris du retard. Pas plus de 4 heures. Rien de grave selon le fuseau horaire "P&T"... Il est 21 heures quand Pomf, Thud, Anoss, MoMaN, Khaldor et Wolf arrivent. Kaelaris est malade et Day[9] a disparu dans Paris à l’intérieur d’un taxi.
Il y a encore du public dans la rue. Certains mangent dans le froid, des pizzas et des kebabs. Iron Squid a fait marcher le business du quartier. Rivoli, ça en avait besoin non ?
Les signatures s’enchainent pour les commentateurs stars. Soudain, la porte s’ouvre et surgit face à nous la légende, le boss, Day[9]. Il nous salue « Bonjour, je suis Sean ». Bordel, c’est Sean. Et il est cool !
Sa mère aussi. Une crème. Elle l’accompagne à Paris. Je lui parle de ses deux fils commentateurs (c’est également la maman de Tasteless) et elle me sort en français : « Je suis à l’origine de la moitié de l’eSport. La maman de Pomf et Thud, c’est l’autre moitié. ». Elle est géniale ! Et non, je ne suis pas du tout un fanboy, je ne vois pas de quoi vous parlez.
Une heure après, nous partons tous en direction du Meltdown. YannLeCM, notre… CM (community manager), est en panique, car c'est un des patrons de ce "siège" parisien de l'eSport. Son bar va-t-il supporter le coup devant un tel wagon décidé à se faire offrir une pinte ? Dans le métro, Day[9] est filmé par tous nos portables et caméras. Bordel, Sean prend le métro !
Avec Khaldor, on discute GSL sur un strapontin. Ce trajet est bizarrement plus cool qu’au quotidien. Il pense que Sniper va être frappé par le syndrome Jjakji, gagner une GSL puis disparaitre.
Arrivé au Meltdown, Day[9] fait involontairement hurler la foule. YannLeCM fait une syncope. Le quartier retient sa respiration.
Cependant, pas question de trop tarder. Il s’agit d’être en forme pour le lendemain. Je reprends le métro, seul et demande à mon voisin de strapontin ce qu’il pense du syndrome Jjakji. Il dort. Il est temps de faire de même.
Demain, c’est Iron Squid II !
PS : Les photos présentées sont celles que j'ai pu prendre à l'occasion de la grande finale et de différentes sorties. J'utiliserai aussi régulièrement des clichés officiels pris par la fantastique Charlotte Lindet que vous pouvez retrouver sur le Facebook Iron Squid dans ce superbe album. Le visuel situe en tête de chaque blog a été réalisé par Iah du Rush News SC2. Vous pouvez retrouver toutes les VODs du show sur la page YouTube Iron Squid. Elles seront présentes également dans les parties suivantes de l'Iron Blog.
Vos derniers commentaires
Tes articles sont toujours super, continue !
Merci à toute la team d'Ogaming et aux coréens pour le week-end !
Et c'est la classe d'avoir des claviers dédicacés et tripotés par les coréens !