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28 juil. 2017 - Mandark Divers

Wolfenstein II: The New Colossus : IIIrd round!

« Les nazis. Je déteste ces types ! », lâchait un Indiana Jones remonté dans La Dernière Croisade. Certes, mais pas autant que le valeureux William « B.J » Blazkowicz, qui lui casse allègrement du fridolin depuis maintenant 25 ans et bientôt 10 jeux. Et comme dans sa timeline les fritz ont gagné la seconde guerre mondiale, il n'est pas prêt d'arrêter de repeindre les murs avec leurs boyaux !

Quatrième Reich, troisième round !

Annoncé pour une sortie le 27 octobre 2017, Wolfenstein II: The New Colossus – toujours édité par Bethesda, toujours développé par MachineGames – fait directement suite à The New Order et The Old Blood (ce dernier étant en fait une préquelle à The New Order et The New Colossus), et c'est avec plaisir que nous avons récemment pu mettre la main dessus le temps de s'essayer à deux niveaux.

Première constatation : The New Colossus est dans la droite lignée des deux softs précédents, que ce soit sur le fond ou sur la forme. C'est maintenant l'id Tech 6 qui fait tourner la machine mais on ne sent pas d'énorme fossé avec son prédécesseur de prime abord...du moins jusqu'à ce moment où ce bon vieux Bill, de retour dans une Amérique maintenant sous le joug de l'oppresseur teuton, doit déambuler dans une avenue texane qui regorge de détails, de couleurs et d'activité. Un moment particulièrement saisissant qui montre ce que le nouveau moteur de jeu a dans les tripes, et qui surprend agréablement dans une série plutôt habituée aux ambiances sombres et nocturnes.
 


Amerikkkana !


The old school

Toujours « à l'ancienne » dans son gameplay – du FPS de la belle époque où on se soigne à l'aide de medikits et où on ramasse soi-même son nécessaire à sulfater, que l'on pourra désormais upgrade, soit dit en passant –, Wolfenstein II l'est également toujours autant dans l'esprit. On retrouve donc avec plaisir une trame avec des personnages hauts en couleurs, servis par d'excellents dialogues et interprétés par un casting à balle, et bien entendu des nazis sadiques à souhait. Et ça y'a pas mieux pour justifier de passer des heures à défourailler devant son écran (car tout le monde déteste les nazis, n'est-ce pas ?).

C'est donc avec tout un tas de pétoires qu'il est à nouveau permis d'éparpiller façon puzzle – et toujours en mode très gore – les soldats du Reich, les dobermans du Reich, les scientifiques du Reich, et bien sûr aussi, parce que Wolfenstein c'est aussi ça, les gros robots du Reich.

On notera au passage (de ce que nous avons pu en voir du moins) qu'il n'est apparemment plus forcément nécessaire d'aller forcément à l'affrontement par moments. Par exemple, sur la fin du deuxième niveau jouable lors de cette session hands-on, l'arrivée d'un naziborg bien costaud annonçait un fight musclé, et il le fut effectivement, au point que votre serviteur s'est bien violemment fait savater la tête. Mais lors de la seconde tentative, je me suis rendu compte qu'il était tout à fait possible d'éviter de prendre le moindre coup et filer à l'anglaise, laissant derrière moi le géant de fer vilain pas bô.
 


Même en fauteuil roulant, Blazkowicz reste mortel. Die nazi, die!


Sag warum

Preview oblige, difficile d'en dire vraiment plus sur Wolfenstein II: The New Colossus (et pour celles et ceux qui se poseraient la question, non, il n'y a apparemment pas de mode multijoueurs prévu au programme), d'autant plus que si tel était le cas on n'aurait plus grand chose à se mettre sous la dent lors du test final. Donc récapitulons : nous avons à faire à un Wolfenstein pur jus, dans la peau d'un Bill Blazkowicz plus bad-ass que jamais (mais what else ? ; un Wolfenstein sans Bill c'est comme un café de luxe sans George), et qui devrait sans peine combler les amateurs des volets précédents signés MachineGames, ou plus simplement les aficionados de shoots nerveux, fun et décomplexés. C'est bô, ça charcle, ça démonte du frisé par wagons de 12 et ça fait visiblement toujours tout son possible pour qu'on passe un bon moment bien intense. Et j'sais pas vous, mais moi il m'en faut rarement plus pour prendre mon pied.
 

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