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17 févr. 2017 - Mandark Divers

Prey-View

Prey-View

Sympa Bethesda. À trois mois de la sortie de Prey, da next big thing du studio Arkane, ils nous ont proposé de poser nos mimines sur une version finale du jeu, et pendant deux bonnes heures s'il vous plaît, les deux premières heures pour être un peu plus précis. Et déjà je peux dire que c'est avec plaisir que je les referai quand la version retail sera dispo, ce qui est plutôt un bon signe.

Par contre, amie lectrice, ami lecteur, ça va être un peu difficile pour votre serviteur de trop rentrer dans les détails sans risquer de vous gâcher une grande partie de ce qui fait le sel de ce nouveau Prey, donc je vais y aller comme si je marchais sur des œufs, et plutôt causer gameplay, ambiance, et toutes ces sortes de choses.

Nightmares and dreamscapes

Prey est un jeu à ranger dans la belle famille des first person adventure mâtinés de RPG – mais bien sûr il y aura aussi de la bagarre –, aux côtés des Bioshock, Deus Ex et autres Dishonored. On y incarne un ou une héroïne, au bon choix du joueur, qui va évoluer en mode survie dans un gigantesque complexe tout en tentant de démêler les fils d'une intrigue qui s'annonce bien chiadée.

Toi-même tu sais que l'intrigue va être chiadée quand il y a des blouses blanches !

Voilà pour le pitch et je n'en dirai pas plus sur le sujet. Ce que je peux dire en revanche, c'est que Prey repose pas mal sur les sentiments de paranoïa et de manipulation, tout ça avec un p'tit parfum de SF des années 80-90 qui colle à merveille à l'ensemble...et une bande-son omniprésente, qui tourne en boucle et ce faisant renforce constamment cette impression de danger permanent. Un choix artistique, pas étonnant, mais assez rare de nos jours où il est plus courant de « scénariser » la présence de la musique. Du coup, on en arrive assez vite à avoir une sensation diffuse de rêve – ou cauchemar – éveillé qui procure un sentiment d'étrangeté (et de WTF is going on!?), d'autant plus que Prey est un jeu qui privilégie les décors bien éclairés plutôt qu'obscurs, ce qui là encore crée à la longue une distorsion du réel, un peu à la façon de Kubrick ou d'Argento, qui savaient créer le malaise en ne cachant rien.

Arkane gear solid

Bref, une énigme, enrobée dans un mystère, le tout enveloppé dans un bien bel écrin, car Prey est du genre clinquant et riche en détails au fur et à mesure des déambulations au sein d'un level-design franchement réussi, de ce que ces deux heures de jeu ont pu montrer en tout cas.

Et pour ce qui est de la prise en main pas de soussaillez, c'est du classique bien calibré, que ce soit au pad ou au clavier, et à l'instar de Deus Ex – pour ne citer que celui-là – il sera question, via un arbre de compétences, d'apporter des upgrades à son personnage, dans certaines domaines plutôt que d'autres, sous sa forme humaine et sous...oh wait, no spoilers!

Cette image comporte peut-être un spoil. Ou pas.

Bon, je sais bien que tu les trouveras ailleurs, amie lectrice, ami lecteur, mais honnêtement ce serait dommage de commencer un Prey qui s'annonce captivant en s'étant fait raconter dans le détail de quoi sont fait ses prémices, parce que ce sont justement eux qui, en prenant de court le joueur, le plongent à balle dans l'univers particulier du jeu, et suscitent une curiosité qui risquerait d'être éventée s'il en sait trop en amont.

M'enfin, c'que j'en dis c'est c'que j'en parle et tu fais comme tu veux, quoi qu'il en soit Prey s'annonce comme un soft bien malin et montre une fois de plus le réel savoir-faire du studio Arkane pour ce qui est de mettre en scène et en jeux des mondes dans lesquels on s'immerge totalement, surtout quand le jeu semble autant s'amuser avec nous que nous avec lui.

La manipulation commence le 5 mai, et nous on vous en reparle à ce moment-là, avec un test complet bien évidemment.

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