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13 oct. 2018 - Camthug League of Legends

Fnatic - Invictus Gaming : les notes du match

Ce vendredi, Invictus Gaming s'est imposée face à Fnatic et s'est emparée de la première place du groupe après deux journées. Quels joueurs ont brillé durant cette rencontre ? Quels autres ont déçu ? Éléments de réponse.

 

Fnatic

sOAZ (9, homme du match) : il y a sept ans, Nicolas Sarkozy était encore président de la République, l'équipe de France se remettait doucement du scandale de Knysna et Caps faisait ses premiers pas au collège. sOAZ, lui, disputait la finale des premiers championnats du monde avec Against All Authority. Depuis, Emmanuel Macron a réalisé son projet, la France a remporté une Coupe du monde, Caps est devenu le meilleur joueur occidental de l'histoire, et Paulo a continué de développer son art. Alors ce matin, quand tous ses coéquipiers sont tombés, il était là pour les remettre sur pied et se dresser une fois de plus contre toute forme d'autorité.

Broxah (4) : Broxah est doux, quand il profite de la pression mise par ses coéquipiers pour plier la rencontre. Broxah est frais, lorsqu'il arrive en teamfight et smash ses adversaires. Mais Broxah n'est vraiment pas pratique, surtout quand sa botlane a besoin d'aide et qu'il préfère s'occuper des corbins.

Caps (4,5) : Rasmus, tu peux t'amuser avec Vayne contre Sencux si tu le souhaites, mais s'il te plait, respecte le joueur qui vient de remporter deux titres de MVP devant Uzi (devant Uzi !). Le respect, c'est ne pas s'embarquer dans un match up trop négatif, ou sous la T1 adverse sans creeps. Sinon, la sanction tombera, tu peux compter sur Rookie pour ça.

Rekkles (3,5) : difficile de mettre une mauvaise appréciation sur le bulletin de Rekkles. Parce qu'il essaie, il farm bien, son attitude est irréprochable et il répond présent en teamfight. Mais souvent, face aux gros joueurs, il panique, manque un flash et explose. Alors pour la suite de la compétition, il faudra serrer le jeu, bien réviser et arriver sur la Faille avec la ferme intention de ne rien lâcher à ses adversaires.

Hylissang (2) : lâcher des choses, Hyli, lui, sait le faire. Lâcher des engages parfaites, parfois, lâcher des games aussi, sans aucune retenue.

Invictus Gaming

Duke (6) : depuis son titre de champion du monde en 2016, Duke n'a pas changé. Il mâche toujours son chewing-gum, se fait discret pendant une majeure partie de la rencontre et réapparaît en teamfight. Aujourd'hui, il s'est fait prendre de vitesse par sOAZ plus d'une fois dans ses déplacement sur la carte, mais ça n'a pas empêché ses coéquipiers d'avancer. Pas de quoi lui décrocher un sourire, rassurez-vous.

Ning (8,5) : Xin Zhao est un champion chinois et ce n'est peut être pas un hasard. Après celui d'Mlxg, nous avons eu droit au sénéchal de Ning, qui reste aussi longtemps dans les buissons et revient toujours sur le lieu du crime. À part cela et comme beaucoup de junglers chinois, Ning a fait du Baron Nashor son ami, qui s'est volontiers offert à lui après un smite raté de Broxah. 

Rookie (8) : on attendait un combat au sommet entre Caps et Rookie, mais Rasmus est rentré sur le ring avec un bras en écharpe et s'est tordu la cheville dès les premiers échanges. Dans ces conditions, Faker Junior a déroulé son jeu en lane puis en teamfight, comme un MVP de LPL se doit de le faire.

JackeyLove (8,5) : à seulement 17 ans et comme tous carry AD chinois qui se respecte, JackeyLove n'a peur de rien. Alors quand ses adversaires reculent, il plonge, sous les tours, dans l'antre du Nashor et sur les carries en teamfight. Aujourd'hui, tout lui a réussi, mais plus tard, il pourrait regretter son audace.

Baolan (7) : toujours à l'attaque, souvent inspiré, parfois imprudent : Baolan est le compagnon de route rêvé pour son carry AD.

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